Un quart des ménages bretons en situation de vulnérabilité énergétique.
En Bretagne, les dépenses annuelles moyennes des ménages sont égales à 11 220 euros pour le chauffage et la consommation d’eau chaude et à 670 euros pour les déplacements domicile-travail et les déplacements contraints.
Au vu de leurs ressources, 24 % des ménages bretons sont en position de vulnérabilité énergétique, soit 2 points au-dessus du niveau national.
Cette situation est plus fréquente loin des pôles urbains sur chacun de ces deux postes de dépenses.
Cependant les populations concernées diffèrent fortement, seuls 3 % des ménages cumulant les deux difficultés.
Ainsi, la vulnérabilité énergétique liée au logement concerne près de 15 % des ménages, souvent des personnes seules, jeunes ou retraitées, vivant en milieu rural, tandis que la vulnérabilité énergétique liée aux transports touche 12 % des ménages, fréquemment des familles éloignées des pôles urbains.
Si les coûts de l’énergie augmentaient brusquement, la part des ménages en difficulté s’étendrait rapidement aux classes moyennes.