Chaque année, le Commissariat général au développement durable publie les « Chiffres clés de l’énergie » pour diffuser au grand public les principales statistiques du domaine de l’énergie. Cette publication fournit des informations sur la production, la consommation et les prix pour les différentes formes d’énergie en France et dans le monde.
L’édition 2021 des « Chiffres clés de l’énergie » souligne notamment la hausse des consommations d’énergie du résidentiel-tertiaire (passant de 43 % de la consommation finale française en 1990 à 49 % en 2020) et que l’électricité demeure l’énergie la plus consommée dans le secteur résidentiel (34 %), devant le gaz naturel (29 %), les énergies renouvelables (23 %) et les produits pétroliers (11 %).
Plus précisément en ce qui concerne les données de consommations d’énergie dans le logement :
- En 2019, les dépenses d’énergie des ménages sont en moyenne de 1 602 € par an, dont 944 € pour l’électricité, 380 € pour le gaz naturel, 183 € pour les produits pétroliers, 52 € pour le bois et 42 € en chaleur distribuée par réseau.
- En ce qui concerne la consommation du parc de logements français : sur les 29 millions de résidences principales au 1er janvier 2018, 1,9 million de logements (6,6 %) sont peu énergivores (étiquettes A et B du DPE) alors que 4,8 millions (près de 16,7 %) sont très énergivores (étiquettes F et G du DPE, regroupant les logements qualifiés de « passoires thermiques »). Les logements très énergivores sont par ailleurs plus fréquents parmi les maisons individuelles que dans les logements situés dans un habitat collectif (18,4 %, contre 14,7 %).
- En matière de rénovation énergétique des maisons individuelles : si les gestes les plus nombreux sont ceux effectués sur les toitures et les combles (980 000 gestes), les travaux sur les systèmes de chauffage (572 000 gestes) concentrent 45 % des gains totaux, devant ceux portant sur les toitures (20 %), les murs (15 %) et la ventilation (9 %). En revanche, les rénovations des ouvertures (fenêtres, portes, baies vitrées), bien qu’étant parmi les gestes les plus fréquents (705 000 gestes), ne contribuent qu’assez peu aux économies totales d’énergie (5 %), du fait de faibles gains unitaires.
