Tableau de bord de l'ONPE 2024

En étroite collaboration avec ses partenaires, l'ONPE édite l'état des lieux de la précarité énergétique en France. Voici l'édition 2024.

Voici les principaux éléments clés :

• En 2022, 14% des Français sont en situation de privation matérielle et sociale, proportion qui atteint son plus haut niveau depuis 2013  
• Le taux de pauvreté augmente de 0,9 point en 2021, passant de 13,6 % à 14,5 %, renforçant le phénomène de privation d’énergie des ménages modestes.

Les difficultés à payer les factures d’énergie continuent d’augmenter :

• En 2023, l’augmentation du nombre d’interventions pour impayés se poursuit :  + 3 % par rapport en 2022, et + 49 % par rapport à la situation avant COVID en 2019.  
• 79 % des foyers ont réduit le chauffage chez eux pour limiter la facture. C’est 10 points de plus qu’en 2022. 
• 84 % des foyers interrogés déclarent que les factures d’énergie représentent aujourd’hui une part importante des dépenses de leur foyer (contre 82 % en 2022). 
• 31 % des foyers interrogés (contre 27 % en 2022) déclarent avoir rencontré des difficultés pour payer certaines factures d’énergie.

Les aides apportées sont les suivantes :

• - 45 % : c’est la diminution du nombre de bénéficiaires du FSL entre 2016 et 2020 parmi les clients des trois principaux fournisseurs d’énergie. 
• 5,6 millions de ménages ont reçu un chèque énergie annuel.
• Au 31 décembre 2023, près de 34 000 dossiers MaPrimeRénov’ Sérénité ont été financés, soit 11 % de moins qu’en 2022. 

Cette tendance s’explique par la hausse des prix (des matériaux, des montants de travaux…) d’où diminution de la demande de travaux, et par les annonces d’évolution des aides fin 2023 (MonAccompagnateurRénov’ dès le 1^er janvier 2024, évolution des aides MaPrimeRénov’) : report des projets à 2024. Cette tendance s’explique par la hausse des prix (des matériaux, des montants de travaux…) et par les annonces d’évolution des aides fin 2023 (MonAccompagnateurRénov’ dès le 1er janvier 2024, évolution des aides MaPrimeRénov’) d’où une diminution de la demande de travaux et un possible report des projets à 2024.